Si un traitement causal est possible, et qu’il s’inscrit dans les accords conclus, il est à préférer. Il peut s’agir de troubles métaboliques, d’anémie, parfois d’infections, de douleurs...

Des interventions psycho-sociales ont montré une efficacité modéré sur la fatigue chez des patients cancéreux$​$​.

Les corticostéroïdes ont un effet favorable purement subjectif sur l'anorexie et sur la fatigue du patient$​​. Une dose quotidienne de ou équivalente à 5 mg de dexaméthasone (éventuellement administrée en injection sous-cutanée) est recommandée. L’effet ne dure souvent que quelques semaines$​​. En raison de ses effets indésirables à long terme et de la disparition de son efficacité en cas de traitement prolongé, une telle mesure n'est applicable que chez les patients avec une espérance de vie courte ou comme traitement symptomatique bref (maximum 4 semaines) pour les patients qui ont une espérance de vie plus longue et chez lesquels l'anorexie est estimée passagère (par exemple pendant ou directement après une chimiothérapie)$​​.

Une synthèse méthodique de la littérature suggère une efficacité clinique pertinente du méthylphénidate en cas de fatigue liée au cancer$​$​. En l'absence d'effet dans les deux jours, il est inutile de poursuivre le traitement.

Une méta-analyse montre que certaines substances hématopoïétiques ont certes une influence positive sur la qualité de vie des patients cancéreux anémiques, mais, d’autre part, qu’ils augmentent de manière significative le risque de décès et la survenue d’effets indésirables sévères$​​$​​. Ils ne peuvent être une alternative à la transfusion sanguine chez des patients avec une anémie liée au cancer$​​.